Le Pen-Bardella et Macron-Loiseau se disent satisfaits des résultats du scrutin européen. Le RN termine la course en tête, et La République en marche estime avoir limité les dégâts. Tout avait été fait pour que les électeurs pensent qu’ils n’avaient le choix qu’entre le représentant des banquiers et la millionnaire d’extrême droite, entre la peste et le choléra. La liste Les Républicains enregistre un score faible. Une grande partie des électeurs de droite votent maintenant pour cet ancien ministre de Hollande qu’est Macron : il mène une politique antiouvrière qui les comble.
Dans une certaine mesure, le résultat des écologistes témoigne d’une inquiétude légitime sur l’avenir de la planète. Mais, sans une remise en cause du fonctionnement de l’économie, la protection de l’environnement ne peut que buter sur les intérêts des grands groupes capitalistes. Des Verts à Hulot, les ministres écologistes ont servi d’alibi à bien des gouvernements, plus soucieux des profits de Total et autres pollueurs que de l’environnement.